ISO 15724:2001

Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques — Mesurage électrochimique de l'hydrogène diffusible dans les aciers — Méthode par électrode anatife

Scope

La présente Norme internationale décrit une méthode d'essai fondée sur l'utilisation d'un instrument de détection électronique de l'hydrogène en vue de mesurer la concentration relative de l'hydrogène diffusable dans les aciers non revêtus, ou dans les aciers revêtus après décapage. L'hydrogène est supposé réparti de façon uniforme dans la pièce considérée. La méthode exposée ne permet pas de mesurer les concentrations réelles en hydrogène. Cependant, les densités de courant d'oxydation mesurées en fonction du temps fournissent des indications utiles concernant les concentrations relatives en hydrogène et, par conséquent, les résultats des mesurages effectués peuvent être utilisés à des fins de comparaison. Cette méthode peut être utilisée dans le cadre d'une procédure de maîtrise de la qualité, car elle fournit un moyen rapide de mesurer l'efficacité des traitements thermiques avant et/ou après revêtement ou de contrôler le dépôt d'hydrogène au cours du revêtement ou sous l'action de la corrosion. Il est important de noter que l'absence de défaillance au cours d'un essai donné n'apporte pas la confirmation de l'élimination complète du risque de fragilisation par l'hydrogène, dans la mesure où aucune méthode d'essai ne fournit les données nécessaires à l'estimation du degré de dégradation par l'hydrogène. Pour les pièces non revêtues, la méthode est non destructive; cependant, dans le cas des pièces revêtues, le revêtement doit être éliminé avant les mesurages, selon une méthode dont il est avéré qu'elle n'endommage pas l'acier et ne favorise pas l'introduction d'hydrogène. La présente méthode d'essai se limite — aux aciers au carbone et aciers alliés, à l'exception des aciers austénitiques inoxydables (voir note 1); — aux éprouvettes plates auxquelles on peut fixer une cellule d'essai (voir note 2); — aux mesurages effectués à température ambiante . NOTE 1 Si cette méthode est utilisée pour les aciers austénitiques inoxydables et autres alliages à structure cubique à faces centrées (CFC), les temps de mesurage et l'interprétation des résultats devront être déterminés en fonction des différentes vitesses de réaction constatées. NOTE 2 Pour les surfaces légèrement incurvées, il faut définir une zone qui soit reproductible. Le calcul de la superficie de cette zone sera différent du calcul décrit dans la présente Norme internationale. NOTE 3 Cette méthode est applicable aux pièces de petite taille; cependant, il faut alors apporter des modifications à la technique et au mode opératoire utilisés, ainsi qu'à l'interprétation des résultats.

La présente Norme internationale décrit une méthode d’essai fondée sur l’utilisation d’un instrument de détection électronique de l’hydrogène en vue de mesurer la concentration relative de l’hydrogène diffusable dans les aciers non revêtus, ou dans les aciers revêtus après décapage. L’hydrogène est supposé réparti de façon uniforme dans la pièce considérée. La méthode exposée ne permet pas de mesurer les concentrations réelles en hydrogène. Cependant, les densités de courant d’oxydation mesurées en fonction du temps fournissent des indications utiles concernant les concentrations relatives en hydrogène et, par conséquent, les résultats des mesurages effectués peuvent être utilisés à des fins de comparaison. Cette méthode peut être utilisée dans le cadre d’une procédure de maîtrise de la qualité, car elle fournit un moyen rapide de mesurer l’efficacité des traitements thermiques avant et/ou après revêtement ou de contrôler le dépôt d’hydrogène au cours du revêtement ou sous l’action de la corrosion. Il est important de noter que l’absence de défaillance au cours d’un essai donné n’apporte pas la confirmation de l’élimination complète du risque de fragilisation par l’hydrogène, dans la mesure où aucune méthode d’essai ne fournit les données nécessaires à l’estimation du degré de dégradation par l’hydrogène. Pour les pièces non revêtues, la méthode est non destructive; cependant, dans le cas des pièces revêtues, le revêtement doit être éliminé avant les mesurages, selon une méthode dont il est avéré qu’elle n’endommage pas l’acier et ne favorise pas l’introduction d’hydrogène. La présente méthode d’essai se limite — aux aciers au carbone et aciers alliés, à l’exception des aciers austénitiques inoxydables (voir note 1); — aux éprouvettes plates auxquelles on peut fixer une cellule d’essai (voir note 2); — aux mesurages effectués à température ambiante . NOTE 1 Si cette méthode est utilisée pour les aciers austénitiques inoxydables et autres alliages à structure cubique à faces centrées (CFC), les temps de mesurage et l’interprétation des résultats devront être déterminés en fonction des différentes vitesses de réaction constatées. NOTE 2 Pour les surfaces légèrement incurvées, il faut définir une zone qui soit reproductible. Le calcul de la superficie de cette zone sera différent du calcul décrit dans la présente Norme internationale. NOTE 3 Cette méthode est applicable aux pièces de petite taille; cependant, il faut alors apporter des modifications à la technique et au mode opératoire utilisés, ainsi qu’à l’interprétation des résultats.

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ISO

ISO/TC 107

CEN

NF

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English version

Metallic and other inorganic coatings — Electrochemical measurement of diffusible hydrogen in steels — Barnacle electrode method

This International Standard describes a method that uses an electronic hydrogen detection instrument for measuring relative, diffusible hydrogen concentrations in bare steels or in plated steels after the coating has been removed. It is assumed that the hydrogen is uniformly distributed throughout a part. The method does not measure actual hydrogen concentration. However, oxidation current densities measured against time provide a useful indication of relative hydrogen concentrations and, therefore, the measurements can be used for comparison purposes. The method may be used as a quality control procedure as it does provide a quick means of measuring the effectiveness of pre- and/or post-plating heat treatments or of monitoring hydrogen uptake during plating or due to corrosion. It is important to note that the absence of failure in a particular test does not provide confirmation of complete elimination of hydrogen embrittlement because no one test method can provide all the data necessary to evaluate the degree of hydrogen degradation. For unplated parts the method is non-destructive; however, for plated parts the coating has to be removed prior to measurement by a means proven not to damage the steel or to introduce hydrogen. This test method is limited to: — carbon and alloy steels, excluding austenitic stainless steels (see note 1); — flat specimens to which the cell can be attached (see note 2); — measurements at room temperature ( ). NOTE 1 If this method is used for austenitic stainless steels and other face centred cubic (FCC) alloys, measurement times and interpretation of results will have to be determined because of the different kinetics involved. NOTE 2 For slightly curved surfaces it is essential to define an area that is reproducible. The area calculation will be different from that described in this International Standard. NOTE 3 The method can be applied to small parts, however, this necessitates some modification of the technique, procedure and interpretation of results.

ISO 15724:2001

Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques — Mesurage électrochimique de l'hydrogène diffusible dans les aciers — Méthode par électrode anatife

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Metallic and other inorganic coatings — Electrochemical measurement of diffusible hydrogen in steels — Barnacle electrode method

This International Standard describes a method that uses an electronic hydrogen detection instrument for measuring relative, diffusible hydrogen concentrations in bare steels or in plated steels after the coating has been removed. It is assumed that the hydrogen is uniformly distributed throughout a part. The method does not measure actual hydrogen concentration. However, oxidation current densities measured against time provide a useful indication of relative hydrogen concentrations and, therefore, the measurements can be used for comparison purposes. The method may be used as a quality control procedure as it does provide a quick means of measuring the effectiveness of pre- and/or post-plating heat treatments or of monitoring hydrogen uptake during plating or due to corrosion. It is important to note that the absence of failure in a particular test does not provide confirmation of complete elimination of hydrogen embrittlement because no one test method can provide all the data necessary to evaluate the degree of hydrogen degradation. For unplated parts the method is non-destructive; however, for plated parts the coating has to be removed prior to measurement by a means proven not to damage the steel or to introduce hydrogen. This test method is limited to: — carbon and alloy steels, excluding austenitic stainless steels (see note 1); — flat specimens to which the cell can be attached (see note 2); — measurements at room temperature ( ). NOTE 1 If this method is used for austenitic stainless steels and other face centred cubic (FCC) alloys, measurement times and interpretation of results will have to be determined because of the different kinetics involved. NOTE 2 For slightly curved surfaces it is essential to define an area that is reproducible. The area calculation will be different from that described in this International Standard. NOTE 3 The method can be applied to small parts, however, this necessitates some modification of the technique, procedure and interpretation of results.

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